Peut-être as tu l’impression d’être épuisé.e par ton travail, tes responsabilités, les actions que tu dois accomplir ou encore par tes interactions familiales et sociales ? Peut-être sens-tu une énergie un peu morose en ce début d’année ?
L’hiver est un temps de repos et d’introspection, un temps pour régénérer son énergie vitale en ralentissant, en se posant dans la chaleur de son foyer, en prenant du temps pour soi, pour s’observer, s’accueillir.
Mais au fond qu’est ce qui te fatigue vraiment ?
Nous avons une puissance de vie et d’amour bien plus forte que ce que nous imaginons
Ce qui fatigue c’est la lutte
Contracter les mâchoires, les épaules, la nuque, les cuisses
Retenir la respiration
Réprimer ses émotions
Lutter contre sa colère
Retenir sa tristesse
Contourner ses peurs
Porter des masques par peur de se montrer
Retenir sa puissance
Ce sont nos conflits internes qui nous fatiguent au fond
Quand nous nous permettons d’accepter ce qui est sans fuir et sans lutter
De nous accueillir tels que nous sommes
Dans tous nos paradoxes
L’énergie de vie circule et se renouvelle à chaque instant
Nous récupérons l’accès à ce torrent de vie sauvage qui nous traverse
Il y a parfois besoin de quelqu’un à nos côtés pour oser s’ouvrir, ressentir et retrouver progressivement l’accès à ce torrent sans être submergé.e
Surtout quand ces répressions, figements et adaptations ont été une manière de survivre
Tels des marionnettes, nous sommes tirés par les fils invisibles de notre inconscient.
Entre ce que le mental raconte et ce que le corps raconte, il y a souvent un monde. Combien de fois me suis-je laissée surprendre en constellation par ce que le corps révélait de mon système intérieur bien au-delà de ce que mon mental pouvait saisir et quel chemin créatif il prenait pour sortir des répétitions traumatiques et trouver sa résolution.
Alors je peux continuer à me raconter que je suis marionnettiste, que j’ai le contrôle sur ma vie, que ma volonté suffit pour changer mes comportements
ou encore me réfugier dans l’idée que je ne suis pas identifiée à la marionnette, que je suis détachée dans l’arrière-plan de la scène
ou je peux ne plus être dupe, et humblement reconnaître avec tendresse la marionnette en moi, voir que plus de 90 % de mon fonctionnement est tiré par des fils invisibles, aller voir ces fils qui me retiennent et m’en défaire par la conscience corporelle pour mieux danser de nouveaux comportements conscients pas après pas.
Voir qu’entre « Marionnettiste je suis et sûrement pas l’inverse » et « Marionnette on naît et on le reste » (Zaho de Zagazan) nous sommes des humains hautement conditionnés ET avec le potentiel immense d’être libres.
Pour prendre rdv pour les prochaines constellations /suivi en individuel ou en groupe : emilielestavel.com
Donner à l’autre son mode d’emploi et faire les mises à jour
Selon nos histoires et nos sensibilités, on a des manières différentes de fonctionner
Quelqu’un appuie sur un bouton qui réactive notre histoire et nous voilà embarqué dans une interprétation du réel qui vient confirmer le scénario de l’enfance, nos gardiens s’activent
On peut en rester là et boucler avec ça « je le savais de toute façon personne ne me comprend » comme un disque rayé, voir l’autre comme un ennemi
ou on peut le voir comme un allié et prendre le temps d’expliquer à notre partenaire, ami, famille, quelqu’un auprès de qui on peut cheminer en conscience notre fonctionnement et ce que raconte notre réactivité
« quand tu m’as dit ça, c’est venu appuyer là et j’ai interprété ça comme ça
Et de croiser son scénario avec celui de l’autre
« tu peux me dire de ton côté dans quelle intention /sens, toi tu m’as dit ça ? Tu serais d’accord de prendre soin de la manière dont tu le dis ? »
Ainsi on se donne la chance de mieux se comprendre en partageant nos modes d’emploi et on met à jour nos systèmes à la lumière du réel ensemble
Et parfois on a besoin de boucler encore un peu sur un vieux programme avant la mise à jour, chaque système a son rythme
Il y a quelques jours je suis allée à une conférence sur la psychologie face aux oppressions systémiques. C’était passionnant.
Une des premières choses qu’on apprend dans l’accompagnement c’est la neutralité bienveillante, l’écran blanc. Et c’est important d’apprendre à ne pas imposer nos croyances, nos valeurs, à distinguer nos croyances des évidences.
Mais cette psychologue invitait à réflechir sur les limites de la neutralité bienveillante et sur l’intérêt d’une thérapie engagée face aux oppressions systémiques.
La neutralité n’existe pas, on vient vers un.e thérapeute pour plein de raisons plus ou moins conscientes, soit parce qu’on se reconnaît dans certains de ses aspects ou pour aller chercher quelque chose qui nous manque, ce n’est pas neutre. Et la relation thérapeutique n’est pas neutre, c’est un terreau riche.
En tant qu’accompagnant.e, cela implique de se questionner et de prendre conscience des privilèges que nous avons, de l’oppresseur internalisé en nous et des biais qu’ils peuvent engendrer chez nous. Se renseigner, s’impliquer dans la lutte contre les discriminations, prendre en compte le contexte, l’environnement dans lequel le patient évolue, lui proposer une mise en réseau associative, communautaire si nécessaire.
Ce que j’aime dans l’approche des constellations c’est que c’est une approche systémique avec l’idée ancestrale que la guérison n’est pas de la seule responsabilité d’une personne mais c’est tout le système d’un individu qui s’ajuste pour guérir. Son système familial mais aussi le système culturel, religieux, professionnel, social, politique, patriarcal dans lequel il évolue.
Rien n’est séparé.
« Quand une plante se fane on ne diagnostique pas un « syndrôme de la plante fanée » on change ses conditions. La question n’est pas qu’est ce qui ne va pas chez toi mais qu’est ce qui t’est arrivé ? » Dr Sanah Ahsan
Il y a parfois des effets “waow” à une séance ou à une constellation et c’est joyeux. Mais au fond ce qui me touche le plus je crois, c’est quand de l’extérieur, cela semble être un pas de fourmi mais à l’intérieur c’est un pas de géant qui se vit. Chaque pas compte et la vie regorge de créativité pour se frayer un chemin peu importe d’où on vient.
Avec ce grand paradoxe qu’à la fois, il n’y a nulle part où aller et à la fois chaque pas compte
Se rappeler que quand la contraction arrive après l’expansion, c’est naturel
Ne pas se blâmer pour cette contraction ni la voir comme un retour en arrière ou comme la confirmation qu’on ne pourra pas changer
Ne pas s’identifier à la contraction, accepter l’impermanence
Tendresse dans chaque étape de la guérison
–
Dans cette vidéo qui m’émerveille profondément, extraite du podcast in utero, on voit comment la contraction de nos toutes premières cellules crée une danse :
« Quand une cellule doit choisir entre faire partie du placenta et faire partie de l’embryon, elle bat différemment. Les cellules qui vont constituer le placenta ne battent plus, alors que les cellules qui vont continuer à survivre dans l’embryon continuent de battre. En regardant ce battement, on peut savoir quelle cellule fera patrie de l’embryon, et quelle sera celle qui fera partie du placenta. “Il y a des cellules qui dansent et des cellules qui se sont arrêtées de danser. Les cellules qui continuent la danse continueront pour toujours, jusqu’à notre naissance” explique Jean-Léon Maître, directeur de recherche au CNRS »
L’image du post est également extraite de ce podcast, image prise par Julie Firmin, travaillée par Jean-Léon Maître
Imagine un espace où tu puisses te voir et être vu.e en sécurité
Un espace où tes dynamiques et constructions inconscientes se rendent visibles
Un espace où les parties de toi que ça n’arrange pas et qui protègent le système existant sont pleinement accueillies et honorées
Un espace pour prendre soin des espaces en toi qui en ont besoin
Un espace où l’occasion t’est proposée de sortir de ton sillon de schémas répétitifs pour oser un nouveau chemin de souveraineté pas après pas à ton rythme
Un espace où tu peux enfin offrir un achèvement à un mouvement qui est resté figé au moment de tes traumas et libérer ainsi une bonne quantité de ta puissance de vie
Un espace où parce que rien n’est attendu et que tout est accueilli, tout peut advenir
Bienvenue pour vivre ta constellation en groupe ou en individuel
Une libération émotionnelle sans conscience corporelle ne guérit pas
De nombreux espaces thérapeutiques restent imprégnés de cette croyance new age que la catharsis émotionnelle est ce qui permet de guérir
Fusionner avec son émotion emmène une transe émotionnelle qui ne permet pas la mise à jour du réel
Ca peut soulager temporairement, secréter des endorphines
Ca peut donner envie d’y revenir comme une addiction
De répéter des situations qui vont faire revivre cette émotion
Mais ça ne guérit pas
Décharger ou réprimer les émotions sont finalement les deux faces d’une même pièce
C’est en sentant pleinement mon émotion avec un millimètre de distance pour rester présent que l’émotion peut se dissoudre
Je sens l’émotion me traverser dans le corps, je ne suis pas cette émotion
J’ai cet espace de présence en moi qui me permet la conscience corporelle
C’est à la lumière du réel dans une présence au corps que la transformation opère.
Comme le dit Peter Levine « quand nous accédons à nos ressentis à travers l’état de conscience du corps plutôt que par de la décharge émotionnelle, nous obtenons le genre de changement durable auquel nous aspirons tant. »
Bienvenue en cabinet ou en constellations de groupe pour aller vers ce changement durable.
Poser ses limites sans se fermer Souvent lorsque nous nous affirmons et que nous posons des limites, il y a une tendance automatique à se fermer Le corps se tend, le système nerveux en alerte, les tissus se contractent, le cœur se ferme, les mots sont durs et la perception des choses duelle Et quand nous n’avons pas d’autres accès à ce non, c’est ok ainsi, c’est parfois une question de survie Il existe toutefois un autre chemin qui s’apprivoise Celui de pouvoir dire non le cœur ouvert Un endroit où on arrête d’opposer l’accueil et l’affirmation de soi Un endroit où le non est un oui à d’autres choses Un endroit où l’autre n’est pas un ennemi dont il faut se protéger Un endroit où on est à la fois clair sur nos limites et prêt à accueillir ce que ce non nous fait vivre et fait vivre à l’autre Un endroit où l’on peut se détendre et s’affirmer Depuis la noblesse de notre cœur
Et c’est quelque chose qui se vit dans le cœur et le corps, bienvenue en constellations pour engrammer cela : emilielestavel.com
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