Nourrir la joie

Trouver la voie du milieu entre rester avec ce qui nous traverse

Et ne pas s’enliser dans la lourdeur

Prendre un millimètre de distance

Oser ce choix subversif que de choisir la joie

Faire un petit pas pour la nourrir

Peu importe de quoi il s’agit

Un pas de danse, un câlin, un chant, un texte, une méditation, une balade, une madeleine de Proust, sourire à un inconnu

Notre plus grande responsabilité est le retour à ce que nous sommes vraiment, à notre joie profonde

Et ça peut se faire pas à pas, sans forcer, sans déni des difficultés

Le plus petit pas possible

Juste un choix du quotidien

#quotidiensacré

Les angles morts


Ces endroits de moi auxquels je n’ai pas accès
Dont la vision claire m’échappent
Tapis dans l’inconscient
Ils sont nombreux
En tant qu’accompagnatrice, je vais régulièrement éclairer ceux qui sont prêts à être vus en supervision
Et je ne suis pas dupe qu’il en reste plein d’autres
C’est un chemin que j’essaie d’emprunter avec le plus de sincérité possible
Pour accompagner du mieux que je peux
Et grandir en conscience et en amour
C’est pour cela que les constellations me passionnent autant
C’est le meilleur outil de conscience que j’ai rencontré
Rendre visible l’inconscient en 3D
Se délester des obstacles à l’amour
Sortir des ornières
Me voir telle que je suis
Avec tout ce qui me compose
Y compris les parts moins présentables
Et aimer ça
M’aimer
Reconnaitre cette source d’amour qui inclut tout
La sincérité précède l’amour

Aborder le trauma – Le mythe de Méduse

Dans la mythologie grecque, Méduse est mortelle. Quiconque la regarde meurt pétrifié. Persée trouve la solution en la regardant à travers le reflet de son bouclier poli comme un miroir. Ainsi il ne croise pas directement le regard de Méduse et peut sortir vainqueur de cette rencontre.

Peter Levine utilise cette métaphore pour nous dire qu’avec le trauma, c’est la même chose, on n’aborde pas frontalement le trauma car cela peut être re-traumatisant de l’évoquer.

Souvent les souvenirs manquent ou sont flous ou incertains, nous font douter et il est difficile d’en parler car cela réveille l’angoisse ou la dissociation.Les constellations permettent d’aborder le trauma sans être pétrifié par Méduse.

D’une part, les rôles qui sont proposés dans les constellations des autres peuvent nous permettre de prendre contact avec des résonances de notre propre histoire sans aborder frontalement le trauma.

D’autre part, dans notre constellation, nous pouvons réécrire l’histoire, le cerveau ne faisant pas de différence entre l’imaginaire et le réel, remettre de la sécurité là où il n’y en a pas eu, mettre des mots sur ce qui a été tabou, mettre de la douceur là où il y a eu de la violence et retrouver des parts de nous-même qui ont été clivées, remettre du mouvement là où le corps est resté figé, retrouver la capacité de fuir ou d’une saine agressivité qui dit stop…

Pas à pas, sans rien forcer, sans dépasser la fenêtre de tolérance, selon ce que le corps et le psychisme sont aujourd’hui prêts à accueillir dans un cadre securisé, le trauma peut être accueilli et trouver sa résolution dans le présent à la lumière du réel, là où il n’y a plus de danger…

A nos gardiens hypervigilants

A nos gardiens hypervigilants

A ces parties de nous qui se sont mises au service en mode sentinelle je les rencontre souvent en accompagnement

quel dévouement ces gardiens ont mis en place pour protéger le petit enfant

quel engagement dans leur mission au prix de toute leur energie

ils en ont déployé des trésors d’hypersensibilité qu’ils entendent le moindre craquement dans le couloir, qu’ils sentent la moindre odeur, qu’ils captent le moindre mouvement

Vigilants à chaque instant

A l’affût

ce sont des héros

et ils n’ont pas l’info qu’il n’y a plus de danger aujourd’hui

ils sont restés figés dans le passé, là où c’était dangereux, là où c’était utile même salutaire qu’ils soient là,

Là où personne d’autre qu’eux ne pouvait protéger l’enfant

les remercier, les honorer

leur dire qu’on ne leur demande pas de disparaître, qu’en certaines circonstances ils peuvent être utiles quand on les appelle

et les autoriser à prendre des vacances, enfin

leur dire que l’adulte que nous sommes est capable de faire face et de s’appuyer sur d’autres ressources

quel amour dans ce dévouement, il est temps de se reposer chers gardiens

un repos bien mérité

Quotidien sacré

On n’a que notre quotidien au fond dans notre vie

Voir le sacré de chaque instant

La caresse du vent, le chant des oiseaux, le bleu du ciel, la joie d’un bon repas, l’amour dans un échange de coeur à coeur, la tranquillité d’être présent.e juste là à respirer et se laisser traverser par la vie

Même dans la houle, dans l’inconfort ce quotidien est sacré. Aimer ce que je suis là où j’en suis tout simplement.

On n’a que ce quotidien et il est merveilleux pour peu qu’on lâche les attentes d’un ailleurs, d’un mieux ou d’un après…

Il.reste des places pour notre stage dans la houle je demeure mi octobre dans les Cévennes pour apprivoiser ce qui pourrait nous faire quitter cet instant nos peurs, notre souffrance, et trouver confiance au cœur même de l’instabilité et des tempêtes, bienvenue !

La double peine



Enfants, nous n’avons pas d’autres choix que de se dire que c’est de notre faute si nous ne recevons pas l’amour, la sécurité et l’attention dont nous avons besoin.

Nous sommes trop dépendants de nos parents et n’avons pas assez de discernement pour remettre en question ceux qui sont comme nos dieux.

Alors nous nous mettons à croire que nous ne méritons pas ce bon et nous nous infligeons à nous même la double peine, pour maintenir cette loyauté devenue inconsciente, même devenus adulte.

Il n’appartient qu’à nous de le voir, et de cesser de se refuser la douceur, l’amour, le bon qui est en nous.

Personne d’autre que soi ne peut rouvrir une porte que nous avons fermée nous même pour nous protéger il fut un temps, personne ne peut nous délivrer de cette double peine que nous nous sommes infligés… la clé est entre nos mains.

Spiritualité

Mon approche de la spiritualité est sans dogme, et se vit simplement dans le quotidien, c’est la vie qui est le maître, et c’est pour cela que nos stages sont expérientiels.

C’est reconnaître que je ne sais rien et être disponible au réel dans l’instant. Ça passe par une ECOUTE profonde du corps, du ressenti et l’inclusion de tout ce qui vit en moi (aussi bien mon humanité vulnérable avec ma souffrance et mes peurs que la puissance de vie et d’amour que je suis) et de tout ce que le monde extérieur et l’autre me reflètent, sans volonté que ce soit différent.

C’est arrêter de chercher ailleurs ou après, de fuir, de lutter et de se complaire dans les histoires, s’incliner pour laisser place au silence, au vide, à l’amour. C’est petit à petit se dépouiller de ce qu’on croit être pour rencontrer le mystère de l’être. Ce n’est pas un chemin confortable de fuite du réel mais plutôt un chemin exigeant de rencontre de soi, un chemin qu’on ne peut pas forcer, un chemin de la personne à l’être. On ne peut rien atteindre, on n’arrive nulle part, on peut simplement traquer et lever les fuites de nous-même, les manques d’amour et les conditionnements et identifications auxquels nous nous sommes accrochés pour laisser se révéler et se déployer l’amour en nous et célébrer l’existence.

L’écoute profonde

Mon approche de l’accompagnement est celle de l’écoute profonde.

C’est une approche psychocorporelle qui passe par l’écoute du ressenti et de l’inconscient.

Psycho car on a besoin de se sentir compris, entendu, accompagné, aimé, on a besoin d’un temps de parole pour mettre de la conscience sur ce qu’on traverse, de reconnaître ce qui se vit.

Corporel car c’est à travers le ressenti que la libération se fait, c’est le corps qui porte la mémoire de nos traumas, de nos blessures et de ceux de nos ancêtres. C’est lui qui nous ouvre les portes de l’inconscient.

C’est aussi dans notre corps que se goûte le bon, qu’on trouve le chemin vers la détente du système nerveux, vers la tranquillité. C’est dans nos coeurs que la source d’Amour que nous sommes se ressent. C’est de là qu’émerge une créativité joyeuse et un amour infini.

Je ne sais rien pour vous, je suis présente pour vous aider à vous rencontrer dans la douceur avec vous-même et dans le respect de votre rythme.

Le chemin de l’écoute profonde, celui que je choisis d’emprunter du mieux que je peux et que je vous propose se nourrit de 2 voies, comme deux hélices d’une spirale:

Le chemin thérapeutique qui permet de se libérer des couches de souffrance, comme les couches de l’oignon

Le chemin spirituel qui permet de dé-couvrir l’amour et la puissance de vie que nous sommes

C’est important pour moi de cheminer sur les 2:

On peut se perdre dans le chemin thérapeutique à toujours mettre l’attention sur ces blessures, à “travailler sur soi” sans relâche, se perdre dans nos histoires et nos exigences et en oublier que nous sommes parfaits tels que nous sommes,

On peut se perdre aussi dans le chemin spirituel à se dire qu’on est “love and light”, à partir dans l’imaginaire, dans l’idéal, dans la quête spirituelle et à fuir notre humanité vulnérable et à en oublier d’aller rencontrer nos ombres et ce que nous avons réprimé.

Je vous propose de cheminer avec ces 2 dimensions qui se complètent l’une l’autre.

Bienvenue si ça vous parle.

Emilie

Rester avec (suite)



Rester avec l’inconfort
Ressentir les sensations, les émotions
Rester avec
Sans lutter, sans exiger que ce soit différent
Offrir ton attention à ce qui est là

Paradoxalement, la sensation se transforme au moment où on lâche l’attente que ce soit différent
Au moment où on l’accueille pleinement, où on l’embrasse
Reconnaitre, Embrasser, Relâcher….
Bienvenue si tu as besoin que je te tienne la main pour la traversée

Rester avec

Rester avec….

Rester avec le petit enfant en soi, qui a peur, qui a mal, qui est triste, en colère, seul

Rester en présence avec une attention aimante

Demeurer dans la houle

Ressentir en gardant le millimètre de distance

Laisser se dissoudre les mémoires à la lumière du réel, du présent