Je vous partage un article que j’ai redigé sur l’Ikigai pour le magazine ESCP Alumni
Je vous en souhaite une bonne lecture !
Pour un accompagnement personnalisé pour explorer votre Ikigai et en faire un projet professionnel c’est ici :
Emilie Lestavel, Thérapeute et Coach
La danse de la Conscience
Je vous partage un article que j’ai redigé sur l’Ikigai pour le magazine ESCP Alumni
Je vous en souhaite une bonne lecture !
Pour un accompagnement personnalisé pour explorer votre Ikigai et en faire un projet professionnel c’est ici :
Sens-tu comme cet instant est nouveau ?
comme ce moment est à découvrir, à explorer ?
Regardes-tu le monde avec la curiosité d’un enfant, avec tous tes sens ?
Observes-tu le monde sans savoir ce que tu vas y trouver?
Ecoutes-tu la personne auprès de qui tu es comme si tu la rencontrais pour la première fois?
Quand tu médites, observes-tu tes sensations à partir de ce que tu connais déjà ou oses-tu rencontrer ta respiration, tes sensations comme si tu les découvrais pour la première fois, comme une expérience complètement nouvelle ?
Acceptes-tu de mourir pour laisser vivre l’instant ?
“Ce que l’on connaît est étroit, ce que l’on sent est infini” écrivait Christian Bobin
La curiosité sincère est une alliée précieuse.
Elle implique de renoncer à ce qu’on connaît déjà pour explorer les mystères de l’instant.
Elle implique de sortir de la comparaison avec le connu pour aller vers l’exploration de l’inconnu.
Elle ouvre un monde inconnu et mystérieux.
Le monde du vivant, renouvelé à chaque seconde.
Article de Femmes d’aujourd’hui dans lequel j’ai été interviewée
pour en savoir plus sur les accompagnements Ikigai que je propose :
J’ai longtemps été impatiente. Dans le dossier de candidature de ma formation de thérapeute, ça fait partie des défauts que je voyais en moi que j’avais mentionné. J’ai cheminé depuis, même si mon impatience me rattrape parfois…
Notre société valorise la rapidité, consommer de manière immédiate, obtenir des résultats rapides, et juge souvent de la performance selon le critère de la rapidité. Les nouvelles technologies ont accentué cette tendance: toujours plus de débit pour obtenir tout de suite une information, acheter un bien en 3 clics, avoir les informations en temps réel, etc.
Le domaine de l’accompagnement n’échappe pas à cette tendance et dans le processus de guérison, on valorise aussi beaucoup les thérapies brèves, les coachings éclairs, au plus vite on obtient des résultats au mieux c’est.
Je ne remet absolument pas en question la puissance d’un accompagnement bref, j’ai des retours de clients qui après une ou quelques séances de constellation familiale se sont vus réellement changer en profondeur et ça me touche beaucoup.
J’aurais juste envie d’honorer la patience. Certains processus demandent du temps.
Cette patience qui permet de cheminer pas après pas pour retrouver son entièreté,
cette patience qui permet d’apprivoiser les blessures, les traumas, les ombres, les parts clivées, les amnésies, le manque d’amour,
cette patience qui permet de ne pas se décourager quand on a l’impression d’avoir déjà travaillé 20 fois le sujet,
cette patience qui fait rompre les digues,
cette patience qui respecte le rythme d’éclosion et de maturation,
cette patience qui va permettre de faire le petit pas supplémentaire qui permet d’aller à l’endroit tant attendu depuis si longtemps.
La patience est une des manifestations de l’amour. Etre patient c’est se donner de l’amour.
Je me rappelle de cette retraite de méditation Vipassana il y a quelques années où pendant 10 jours de méditation en silence, nous étions invités à accueillir l’impermanence. “Anicca”, ce mot pali désignant l’impermanence nous était répété en boucle. A chaque instant, se rappeler que ce qui nous traverse, sensations, émotions, pensées, événements, agréables ou désagréables, passera. Seul reste notre espace intérieur qui accueille et embrasse tout cela et notre capacité à en être témoin. Quand je me connecte à cet espace, une joie profonde et une liberté intérieure émergent. Et quand je l’oublie, j’accueille avec tendresse les parts de moi qui souffrent.
Alors pour cette nouvelle année 2022, plutôt que d’émettre des souhaits pour l’année dont on aura perdu le cap ou l’intérêt au bout de quelques mois et si on accueillait l’impermanence et l’inconnu ? Et si on se concentrait sur les petits pas. Quel désir est vivant en moi aujourd’hui ? Qu’ai-je envie d’inviter dans ma vie dans les 30 ou 90 prochains jours? Comment ai-je envie de le faire ? Quel plus petit pas possible je peux choisir de réaliser?
Une proposition que j’aime beaucoup est de s’envoyer une lettre à soi dans un futur proche, le site futureme.org permet de s’écrire une lettre à soi-même et de la recevoir par e-mail à la date souhaitée. Une lettre de tendresse pour soi, une lettre qui rappelle les désirs qui étaient vivants en ce début d’année et permet de les reconnecter ou de les ajuster au moment venu selon ce qui est juste pour soi à ce moment-là.Je vous souhaite d’avancer sur votre chemin pas après pas avec à la fois la douceur de s’abandonner à la vie et l’engagement de suivre votre joie.
Voici mes propositions pour les prochains mois pour vous accompagner sur ce chemin:
Chaleureusement,Emilie
Une de mes questions préférées qui est presque devenu un mantra : est ce que tu veux être heureuse ou avoir raison ?
Je suis profondément touchée quand en séance, une personne que j’accompagne retrouve une part d’elle qui était enfouie, cachée, tapie dans l’ombre, oubliée, terrorisée.
Ces moments où cette part est retrouvée, ramenée à la lumière, prise dans les bras. Une part qui a souffert et qui est soignée, aimée, rassurée.
L’énergie circule à nouveau, la chaleur revient, les masques tombent.
En ce solstice, je fais le vœu que nous puissions ramener à la lumière toutes nos parts qui attendent tapies dans l’ombre.
Joyeux solstice !
Je vous partage suite à un échange qu’on a eu avec d’autres coachs ma vision de l’entrepreneuriat : l’entrepreneuriat vivant.
J’ai plusieurs fois été tentée d’être accompagnée dans le déploiement de mon activité de coach et de thérapeute. Je n’ai jamais franchi le pas car dans les nombreuses propositions que je vois passer, il y est question de choisir sa « niche », son « persona », cette cible de personnes qui seraient mes clients idéaux et à qui je devrais adresser mes communications et mes offres.
Et toutes mes actions devraient être drivées par et pour cette niche. Et que LA solution pour avoir une activité rentable était de développer une offre en ligne pour cette niche…
Je ne m’y suis jamais retrouvée…
Bien sûr que j’attire seulement une partie de la population et pas d’autres. Mais dans mes clients j’ai des personnes d’âges d’origines, de milieux sociaux variés, j’ai aussi bien des adolescents que des grand-mères, une femme de ménage qu’un homme d’affaires millionnaire, une personne ayant fait de la prison que de personnes victimes d’abus, etc, etc
C’est cette richesse humaine qui me fait adorer mon métier, je me moque des étiquettes et je n’aime pas classer les gens dans des catégories… Et j’aime le contact en présence tant que c’est possible !
Ce qui fait le point commun entre toutes ces personnes c’est que je réponds à leurs besoins, celui de les aider à s’alléger de leur souffrance et celui de trouver du sens et de la joie au quotidien, de vivre à cœur ouvert et de se réaliser…
Je vois mon entreprise comme un organisme vivant. La sève de cet organisme c’est ma joie. Je suis le flux de ma joie et je crée des propositions à partir de ce qui me donne de la joie. Et je m’engage totalement à suivre ces élans pour faire grandir les branches de cet arbre.
Ca peut paraitre éclectique, je propose des ateliers, des séances de constellations familiales, des formations en entreprise, des stages, des séances de coaching de reconversion professionnelle. Ce sont différentes branches qui poussent avec ma joie.
Cet organisme pousse à son rythme et il pousse bien !
Et les racines de cet arbre, mon pourquoi, c’est celui d’être au service de la vie.
Je ne fais pas de business plan, je n’essaie pas de contrôler la croissance de mon entreprise, ce serait comme de vouloir contrôler le rythme de croissance d’une plante à mon sens, une vaine perte d’énergie. En revanche, je l’arrose chaque jour, je fais monter la sève de la joie et j’en récolte les fruits chaque jour !
Et toi c’est quoi ta vision de l’entrepreneuriat ?
J’ai été interviewée par ESCP Alumni Magazine dans le cadre de son dossier sur le coaching. Je vous partage ici l’article.
Belle lecture !
Pourquoi les constellations systémiques et familiales me passionnent autant ?
Un atelier de constellations familiales nous donne l’occasion de représenter tour à tour un tortionnaire nazi, une victime des camps, une personne ayant commis des abus, une personne ayant subi des abus, une mère incapable d’aimer son enfant, un enfant abandonné, la part lumineuse de quelqu’un, son ombre, l’amour inconditionnel, le cancer, Dieu, Marie, un chaman, la colonne vertébrale de quelqu’un, sa sexualité, son cœur, son enfant intérieur, un ancêtre bienveillant et j’en passe, les possibilités sont infinies, l’exploration est sans fin…
Chaque rôle qu’il m’est proposé d’incarner me fait grandir dans cette conscience que je porte toute l’humanité et tout le vivant en moi, me fait découvrir des aspects de moi-même enfouis dans l’inconscient. Car l’univers et moi se rejoignent, ce qui est à l’extérieur est à l’intérieur. C’est la conscience qui me redonne ma liberté de choix.
Mais surtout, chaque rôle qu’il m’est proposé d’incarner me fait grandir en compassion, en amour, pas de victime, pas de bourreau, pas de sauveur, chacun sa réalité et la responsabilité d’assumer ses actes. Se mettre dans la peau de ce qu’on pourrait avoir le plus envie de juger me fait grandir en compassion et contribue à rendre le monde plus beau et harmonieux.
Voilà ce qui me passionne autant avec cet outil et que j’ai à cœur de transmettre.
Pour en savoir plus : https://emilielestavel.com/constellations-familiales/