Aller au bout de ses projets

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Vous est-il arrivé d’avoir une idée, une envie, un rêve et de le laisser aux oubliettes?

Vous est-il arrivé qu’une idée, une envie, un rêve deviennent un projet dans lequel vous décidez de vous lancer? La recherche d’un nouvel emploi, d’un logement, de nouvelles responsabilités professionnelles, la création d’une activité, l’apprentissage d’un nouveau sport, loisir ou instrument de musique?

Ce projet vous enthousiasme. Vous y mettez votre énergie, vous acceptez d’y passer du temps, vous sentez l’élan, la motivation pour porter ce projet…

Et puis, avec le temps, la réalisation devient difficile, les choses ne se passent pas exactement comme vous le vouliez, cela devient ennuyant, inconfortable, difficile, fatigant… Cela vous oblige à sortir de votre zone de confort, vous confronte à vos peurs, vous sentez peut-être la confiance en vous qui s’étiole, la motivation qui baisse, l’élan qui se réduit, l’envie de procrastiner, de passer à autre chose.

Et vous vient alors une nouvelle idée, un nouveau projet, vous arrêtez tout pour démarrer ce nouveau projet….

 

Et si, vous décidiez de traverser l’inconfort …

Et si, vous alliez au bout de ce premier projet…

Et si c’était là que se trouvaient les plus beaux apprentissages…

Et si c’était là où tout votre potentiel peut se déployer pleinement en gagnant en maturité, en précision, en ampleur, en impact…

Persévérer, s’engager à aller au bout de ses projets, garder le cap…

Observer ce qui n’a pas marché et s’en servir comme d’un tremplin pour apprendre… Améliorer, apprendre par itérations, observer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas pour s’adapter. Développer sa créativité et son sens pratique pour trouver un moyen écologique pour soi de continuer dans le respect de ses besoins et dans l’écoute de soi.

Thomas A. Edison, pionnier de l’électricité, a écrit « Je n’ai pas échoué. J’ai seulement trouvé 10.000 moyens qui ne fonctionnent pas. »  Imaginez s’il n’était pas allé au bout de sa recherche, s’il s’était découragé, à quel point son futur aurait été différent, et celui de l’humanité…

Quelques pistes lorsque vous vous sentez découragé…

Qu’ai-je déjà accompli dans ce projet dont je suis fier? Quelles ressources ai-je utilisé pour cela? Qu’est ce qui me donne de l’énergie dans ce projet ?

Qu’est ce qui est difficile aujourd’hui dans la réalisation de ce projet? Qu’est ce qui me prend de l’énergie ? Qu’est ce que ça m’apprend ? Comment puis-je adapter ma démarche, apprendre de mes erreurs? Quelle aide je pourrais demander?

Qui serai-je si je réussissais pleinement ce projet? Quelles pépites se cachent derrière mes peurs ? A qui/à quoi je reste fidèle en n’allant pas jusqu’au bout?

« Le succès c’est être capable d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. » Winston Churchill

La roue de la vie : trouver mon équilibre de vie

L’été est l’occasion de prendre des vacances, de ralentir …

Avant de repartir de plus belle…

Alors plutôt que de s’imaginer déjà foncer tête baissée à la rentrée et se laisser envahir par les urgences du quotidien, et si j’en profitais pour DECIDER où j’ai envie de mettre mon énergie cette année ?

Je vous propose pour cela, un outil qui peut être utilisé en auto-coaching qui s’appelle la roue de la vie :

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Prenez un moment pour évaluer sur chaque axe de votre vie, de 0 à 10 le temps et l’énergie que vous y consacrez aujourd’hui, le centre étant le niveau 0. Si un des axes proposés ne vous parle pas, vous pouvez le remplacer par une autre dimension de votre vie qui vous parait importante.

Reliez les points de chaque axe avec un trait de couleur, qui représente votre situation actuelle.

Prenez maintenant un moment pour évaluer sur chaque axe, de 1 à 10 le temps et l’énergie que vous aimeriez y consacrer, avec la conscience qu’une journée ne dure que 24H et que vous choisissez en conscience quels axes vous aimeriez renforcer, et peut être à quels axes vous seriez prêts à consacrer moins d’énergie en contrepartie.

Reliez les points de chaque axe avec un trait d’une autre couleur qui représente votre intention, votre équilibre désiré.

Exemple:

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Prenez un moment pour observer comment vous vous sentez face à ces roues de vie présentes et désirées ? Qu’est-ce qui vous frappe ? Qu’est-ce que ça vous fait de voir cela ?

Qu’êtes-vous prêt à faire pour renforcer les axes souhaités ? Quelles actions concrètes ?

Qu’êtes-vous prêt à arrêter de faire ou à moins faire pour libérer du temps et de l’énergie à vos priorités ?

Comment comptez-vous vous y prendre ? Comment cela affectera vos proches ? Qu’est-ce que cela vous apportera d’avoir mis la priorité sur tel aspect ?

Sur quelles ressources comptez-vous vous appuyez, avec l’aide de qui ?

Qu’est-ce qui vous freine pour aller vers ce nouvel équilibre ? Quel est le prix à payer?

Pour aller plus loin, n’hésitez pas à me contacter pour une séance d’accompagnement.

Mesurer le chemin parcouru et célébrer !

Merci (Thank You in French)

Sur le chemin de ma vie, sur la route que j’ai décidé de prendre, prends-je le temps de parfois me retourner un instant et mesurer le chemin parcouru ? Prends-je le temps de me féliciter pour tout ce que j’ai entrepris, tous ces pas, petits et grands que j’ai déjà posé pour me rapprocher de moi-même, toutes ces victoires intérieures ?

Prends-je le temps de regarder autour de moi, à cet instant et reconnaître tout ce que j’ai déjà ?

Ou suis-je déjà en train de penser à là où j’ai envie d’aller, là où je ne suis pas encore, qu’est ce que je pourrais faire de plus, et plus vite ?

Prendre le temps de faire un Stop, reconnaître le chemin parcouru, honorer et célébrer tout ce que j’ai déjà accompli et reçu, les petites et grandes victoires intérieures, celles qui ont pu passer inaperçues mais qui représentent de grands pas sur mon chemin  me permet de me connecter à un état de détente et de gratitude :

Détente d’être exactement au bon endroit au bon moment même si mon intention est de continuer à avancer, j’honore là où j’en suis sur mon chemin et je célèbre.

Gratitude pour ce que je suis et tout ce que j’ai déjà de beau dans ma vie:

Loin d’être “bisounours”, la pratique de la gratitude demande de l’engagement, celui de sortir du statut de victime et de reconnaître les belles choses de notre vie. Cela peut même être de remercier parfois des événements qu’on ne comprend pas encore ou qu’on a vécu comme un échec ou une difficulté pour ce qu’ils ont à nous enseigner.

Selon plusieurs études scientifiques, être reconnaissant envers la vie et capable de repérer des moments de bonheur dans une journée, prolongerait notre espérance de vie. Le sentiment de gratitude génère de la dopamine, hormone du plaisir et de la sérotonine hormone du bien-être… Alors pourquoi s’en priver ?

Une pratique de gratitude : prendre une boite et y déposer chaque jour un message de gratitude, pour quoi ai-je envie de dire merci aujourd’hui?

Et de temps en temps relire tous ces messages de gratitude et honorer le chemin parcouru !

En entreprise, cela peut être un rituel régulier de célébrer en équipe les petites et grandes victoires et que chaque membre de l’équipe puisse exprimer pour quoi il a de la gratitude.

 

 

Comment réagir lorsque je me dévalorise ? Confiance, estime et amour de soi

Comment réagir lorsque je me dévalorise ?

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lorsque je me dévalorise, que je me juge, que je ne me sens “pas assez”, que je me sens envahie par des émotions désagréables, que je me sens triste, en colère, que j’ai peur, comment réagir?

Un premier niveau est de distinguer mes comportements de mon identité

si je ne me sens “pas à la hauteur”, si je me juge, je peux me rappeler que c’est dans une situation bien particulière avec un comportement bien particulier et que je ne suis pas mon comportement. Ainsi je peux devenir l’observateur de mon comportement et avec bienveillance me poser la question: comment je me sens face à cette situation ? Puis-je reconnaître que c’est ainsi à ce moment et ne pas en faire une généralité (“c’est toujours comme ça”), ou une projection (“je n’y arriverai jamais”) ? Dans quelles autres situations ai-je pu me comporter différemment ? Sur quelles ressources je m’étais alors appuyé?

Qu’ai-je à apprendre de cette situation ? Comment pourrai-je me comporter différemment la prochaine fois?

Ainsi je sors de la dévalorisation et en mettant de la conscience, je reprends mon pouvoir d’action.

Ce niveau agit sur la confiance en soi.

Un deuxième niveau plus profond est celui de l’estime de soi: puisque je ne suis pas mon comportement, quelle valeur je me donne en tant qu’être, en tant qu’individu ?

Reconnaître que quoi que je fasse, quoi qu’il m’arrive, je suis une personne de valeur car je suis unique. Cette reconnaissance, d’ordre inconditionnel me permet de me reconnaître comme une belle personne, digne d’amour et de respect. L’estime de soi est alors nourrie par ma capacité à m’accepter tel que je suis, à ne plus me juger, à m’écouter, me respecter et m’affirmer.

Mais au fond, ce niveau dépend encore d’une notion de valeur: j’ai besoin de nourrir la valeur que je me donne pour nourrir mon estime de moi-même, comme une plante a besoin d’eau régulièrement pour grandir, l’estime de soi a besoin d’être nourrie par des références positives.

Apparaît alors une troisième voie, celle de l’amour de soi: quoi que je fasse, quelle que soit la valeur que je me donne, je choisis ici et maintenant de m’aimer, de m’accueillir tel que je suis. Cette voie peut être explorée avec le processus d’auto-empathie de la Communication Non Violente:

– Accueillir mes sensations corporelles qui font que dans l’instant je me dévalorise, identifier dans quel endroit du corps cela se manifeste et offrir un espace bienveillant pour me laisser traverser par ses sensations.

– M’ouvrir à ce qui me touche, laisser l’émotion monter et l’accueillir comme on accueillerait un invité dans notre maison, avec beaucoup de respect, de douceur, et d’empathie, en mesurant l’intensité de ce qui est vécu et en restant avec,

– Le voir comme un messager précieux, lui poser la question, “quel besoin n’est pas nourri dans cette situation”. Une fois le besoin nommé, je peux observer si mon corps se détend, signe que le besoin a été reconnu.

– Puis je peux me demander quel petit pas pourrai-je faire pour aller vers la satisfaction de ce besoin.

Ainsi quand je me dévalorise, je m’offre l’auto-empathie, cet accueil de ce qui est, qui me permet de goûter à la détente et qui n’est conditionnée par rien.

Et si nous repensions notre rapport au féminin ?

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En cette journée des droits de la femme, et si nous repensions notre rapport au féminin ?

Notre société et la plupart de nos organisations se sont fondées sur un modèle patriarcal fondé sur l’autorité, la performance et le contrôle, ce qui a structuré une croissance mais qui montre aujourd’hui un certain nombre de dérives et de limites.

Et si nous repensions nos organisations pour un meilleur équilibre entre masculin et féminin…

L’égalité des droits passe aussi par le droit d’être pleinement soi-même en tant que femme quelle que soit l’organisation ou l’entreprise dans laquelle chacune se trouve.

Et si nous laissions chacun et chacune d’entre nous se montrer pleinement avec toutes ses parts féminines et masculines :

Se montrer déterminé, engagé avec l’envie de construire l’avenir oui !

Et pourquoi pas aussi accueillir sa part empathique, celle qui prends soin, sa part réceptive, celle qui écoute, celle qui a besoin de temps de recueillement, sa part fluide, celle qui s’adapte à son environnement plutôt que planifier et contrôler, sa part créative et intuitive, sa part vulnérable, au-delà des masques.

Encourager les organisations à offrir un cadre sécurisant de confiance pour permettre à chacun(e) d’oser tout cela, d’oser être pleinement soi-même, c’est mon souhait pour permettre à tous les hommes et toutes les femmes de se reconnecter en conscience à qui ils sont au fond d’eux-mêmes pour retrouver un alignement intérieur, un lien authentique aux autres et une motivation profonde au service de quoi ils contribuent.

 

Donner du sens

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“Une brève histoire soufie […]

Un touriste visite un chantier où deux ouvriers, tailleurs de pierre, travaillent avec zèle, il demande au premier “Que faites-vous ?” et celui-ci lui répond rageusement : “Vous ne voyez pas ? On m’a ordonné de tailler ce satané caillou pour en faire un cube. C’est ridicule.” Puis le touriste pose la même question au deuxième ouvrier, qui lui répond avec un sourire placide : “On m’a engagé pour que je taille la première pierre d’une magnifique mosquée.”

Le premier ouvrier est hors de lui, car il ne voit pas la finalité de ses actes. Le second sait à quoi va servir son oeuvre.”*

Avec la confiance et la reconnaissance, un des piliers de la motivation des employés consiste à donner du sens à leurs actions.

Quel sens trouvez-vous à votre rôle, à votre équipe, votre département? Le partagez-vous avec vos équipes? En quoi s’inscrit-il dans une finalité globale de l’entreprise, et plus largement au service de quoi?

*extrait de la famille, un trésor, un piège, d’Alexandro Jodorowsky

L’art de l’écoute- dix clés pour une écoute active

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«Parler est un besoin, écouter est un art » disait Goethe

C’est en tout cas un signe de grande maturité chez les managers.

Dans un quotidien bien chargé, prenez-vous le temps d’écouter vos équipes ?

Voici dix clés pour une écoute active :

  1. Poser des questions ouvertes permet d’ouvrir l’espace de parole à votre interlocuteur
  2. Reformuler vous offre la possibilité de vous assurer d’avoir bien compris ce qui est exprimé
  3. Laisser de la place au silence permet à votre interlocuteur d’aller au bout de ce qu’il a à dire et de se sentir complètement accueilli, lui laisser le temps de s’exprimer
  4. Écouter avec tout le corps et pas seulement avec le mental, observer le non-verbal de la personne qui parfois peut donner un autre message que ce qui est exprimé par les mots
  5. Être présent avec bienveillance et non jugement ouvre un espace de confiance pour que votre interlocuteur se livre avec authenticité
  6. S’impliquer activement dans l’écoute : en étant pleinement présent dans l’instant et disponible pour recevoir de l’autre, trouver un espace qui permette de ne pas être interrompus
  7. Être en lien avec les émotions de l’autre, pouvoir les accueillir sans gêne, avec empathie et être conscient de ses propres émotions en l’écoutant
  8. Ne pas projeter mon vécu sur l’autre, rester « écran blanc » pour pouvoir recevoir pleinement son message sans y projeter de votre vécu
  9. Ne pas savoir pour l’autre, écouter avec la curiosité du débutant même si vous croyez savoir ce que l’autre exprime, partir du principe qu’on ne peut pas savoir ce que l’autre vit.
  10. Écouter simplement pour découvrir et pas pour répondre, l’exigence de fournir une réponse empêche parfois d’écouter jusqu’au bout car nous sommes alors déjà en train d’anticiper notre réponse avant même que l’autre ait fini de s’exprimer.

 

“qui parle sème, qui écoute récolte” disait Pythagore. Alors prêt à récolter?

 

Pour aller plus loi,, n’hésitez pas à me contacter pour une formation manager coach qui vous donnera les outils et la pratique pour un leadership authentique, et participatif

 

 

Méditation d’automne

je vous partage les mots qui me sont venus en me connectant à l’énergie de l’automne à travers cette méditation, n’hésitez pas à vous installer dans un espace calme et confortable pour l’écouter, et prendre un papier et un stylo pour noter à la fin de la méditation les réponses qui vous seront venues aux questions évoquées dans la méditation.

https://soundcloud.com/emilie-lestavel-603417832/meditation-automne

Gentillesse et performance

 

Je vous recommande la lecture de cet excellent article de Nathalie Brunette sur Linkedin:

La gentillesse et la performance des équipes – Faits, défis et mode d’emploi

En 2012, Google a lancé le Projet Aristote, une étude dont le but était d’éclaircir un grand mystère managérial: Qu’est-ce qui fait qu’une équipe de travail est efficace?

Après avoir étudié plus de cent équipes Google sur plus d’un an, les chercheurs du Projet Aristote en sont arrivés à cette conclusion simple:

Les meilleures équipes sont celles où les gens sont gentils les uns envers les autres.

Cet article permet de remettre en question la vision qu’un manager gentil ne serait pas performant et donne des clés pour encourager la gentillesse dans votre entreprise. Je partage cette vision qu’une performance ne peut être durable qu’avec l’engagement et le bien-être des salariés. Cet engagement passe par la confiance: plus une équipe se sent en confiance (confiance en soi, en l’équipe et en son management) plus elle ose et plus elle réussit. Cette confiance repose sur un socle précieux: la gentillesse, alors à vous de jouer 🙂