
on passe notre temps à fuir à travers toutes nos addictions
nous coupant ainsi de la présence
mais il y a une intelligence dans cette fuite qui est à honorer
lorsque notre système s’est senti menacé et qu’on n’a pas eu la possibilité de fuir parce qu’on était dépendant de nos parents ou parce que la situation ne le permettait pas
quelque chose est resté figé et excité à la fois
le mouvement de fuite n’a pas été achevé
et le trauma n’a pas pu être intégré
permettre à notre corps, à notre système nerveux de vivre consciemment et instinctivement ce mouvement de fuite jusqu’au bout
permet d’informer notre biologie que le danger est passé, que la capacité instinctive à le fuir a été rehabilitée
et ainsi pouvoir revenir à la présence pleinement choisie et ancrée dans l’instant, pouvoir rester
et ne plus être gouverné par nos réponses traumatiques
passer de la physiologie du trauma à la physiologie de la résilience
C’est contre-intuitif et pourtant c’est une réalité biologique, si tu veux rester, permet d’abord à ta fuite d’aller au bout de son mouvement inachevé en conscience
